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  • 都德《最后一課》原文

    都德《最后一課》原文
    語文人氣:247 ℃時間:2020-01-22 16:10:33
    優(yōu)質(zhì)解答
      Ce matin-là, j’étais très en retard pour aller à l’école, et j’avais grand-peur d’être grondé, d’autant que M. Hamel nous avait dit qu’il nous interrogerait sur les participes, et je n’en savais pas le premier mot. Un moment, l’idée me vint de manquer la classe et de prendre ma course à travers champs. Le temps était si chaud, si clair ! On entendait les merles siffler à la lisière du bois, et dans le pré Rippert, derrière la scierie, les Prussiens qui faisaient l’exercice. Tout cela me tentait bien plus que la règle des participes ; mais j’eus la force de résister, et je courus bien vite vers l’école.
      那天早晨,我去上學(xué),去得非常晚,我好害怕被責(zé)罵,特別是,阿麥爾先生跟我們說過,他要考一考分詞規(guī)則,而我連頭一個字都不會.這時,在我的頭腦里冒出了逃學(xué)、去田野跑一跑的念頭.天氣是那么暖和,那么晴朗!我聽見烏鴉在小樹林邊鳴叫,普魯士人正在鋸木廠后面的里貝爾草地上操練.所有這一切都比分詞規(guī)則更吸引我,但我還是頂住了誘惑,加快腳步向?qū)W校方向跑去.
      En passant devant la mairie, je vis qu’il y avait du monde arrêté près du petit grillage aux affiches. Depuis deux ans, c’est de là que nous sont venues toutes les mauvaises nouvelles, les batailles perdues, les réquisitions, les ordres de la commandature ; et je pensai sans m’arrêter : « Qu’est-ce qu’il y a encore ? ». Alors comme je traversais la place en courant, le forgeron Watcher, qui était là avec son apprenti en train de lire l’affiche, me cria :
      - Ne te dépêche pas tant, petit ; tu y arriveras toujours assez tôt, à ton école !
      Je crus qu’il se moquait de moi, et j’entrai tout essoufflé dans la petite cour de M. Hamel.
      從村政府門前經(jīng)過的時候,我看見許多人站在小布告欄前.這兩年來,所有的壞消息,諸如吃敗仗啦,征兵征物啦,還有普魯士占領(lǐng)軍司令部發(fā)布的命令啦,都是從那里來的.我邊跑邊想:“又有什么事嗎?”
      當(dāng)我跑著穿過廣場的時候,正在布告欄前和徒弟一起看布告的瓦克特爾鐵匠朝我高喊:“小家伙,不用趕得那么急;你去得再晚也不會遲到的!”我以為他在跟我開玩笑,便上氣不接下氣地跑進阿麥爾先生的小教室.
      D’ordinaire, au commencement de la classe, il se faisait un grand tapage qu’on entendait jusque dans la rue, les pupitres ouverts, fermés, les leçons qu’on répétait très haut tous ensemble en se bouchant les oreilles pour mieux apprendre, et la grosse règle du maître qui tapait sur les tables : « Un peu de silence ! ». Je comptais sur tout ce train pour gagner mon banc sans être vu ; mais, justement, ce jour-là, tout était tranquille, comme un matin de dimanche. Par la fenêtre ouverte, je voyais mes camarades déjà rangés à leurs places, et M. Hamel, qui passait et repassait avec la terrible règle en fer sous le bras. Il fallut ouvrir la porte et entrer au milieu de ce grand calme. Vous pensez si j’étais rouge et si j’avais peur ! Eh bien ! Non. M. Hamel me regarda sans colère et me dit très doucement :
      - Va vite à ta place, mon petit Franz ; nous allions commencer sans toi.
      往常,開始上課的時候,總是一片亂哄哄的嘈雜聲,斜面課桌的開關(guān)聲,同學(xué)們一起捂住耳朵高聲背誦課文的聲音,街上都聽得見.先生的大戒尺敲打著課桌:“安靜一點!”
      我打算趁這片嘈雜聲,偷偷地溜到我的座位上去.可是,這一天不同于往常,一切都很安靜,就像是星期天的早晨.透過敞開的窗戶,我看見同學(xué)們已經(jīng)整整齊齊地坐在他們的座上,阿麥爾先生腋下夾著那把可怕的鐵戒尺,來回地踱著步子.必須推開教室門,在這一片靜謐中走進教室.你們想一想,當(dāng)時我是多么尷尬,多么害怕!
      可是,沒有.阿麥爾先生看著我,沒有生氣,而是非常溫和地對我說:“快點回到座位上,我的小弗朗茨;我們就要開始上課了.”
      J’enjambai le banc et je m’assis tout de suite à mon pupitre. Alors seulement, un peu remis de ma frayeur, je remarquai que notre maître avait sa belle redingote verte, son jabot plissé fin et la culotte de soie noire brodée qu’il ne mettait que les jours d’inspection ou de distribution de prix. Du reste, toute la classe avait quelque chose d’extraordinaire et de solennel. Mais ce qui me surprit le plus, ce fut de voir au fond de la salle, sur les bancs qui restaient vides d’habitude, des gens du village assis et silencieux comme nous : le vieux Hauset avec son tricorne ; l’ancien maire ; l’ancien facteur ; et puis d’autres personnes encore. Tout ce monde-là paraissait triste ; et Hauset avait apporté un vieil abécédaire mangé aux bords qu’il tenait grand ouvert sur ses genoux, avec ses grosses lunettes posées en travers des pages.
      我跨過凳子,馬上坐到座位上.我從驚慌中稍稍定下神來,這才注意到,我們的老師穿著他那件漂亮的綠色常禮服,領(lǐng)口系著折迭得很精致的領(lǐng)結(jié),頭上戴著那頂刺繡的黑綢小圓帽,這套裝束,只有在上頭派人來學(xué)校視察或?qū)W校發(fā)獎時他才穿戴的.此外,整個教室也有一種不同尋常的莊嚴(yán)的氣氛.但是,最使我吃驚的是,看到教室面,那些平??罩牡首由?坐著一些跟我們一樣默不作聲的村里的人,有頭戴三角帽的奧澤爾老人,有前任鎮(zhèn)長,有以前的郵遞員,另外還有其他人.所有這些人都顯得很憂傷;奧澤爾老人還帶了一本邊角都已破損的舊識字課本,攤放在膝頭上,課本上橫放著他那副大眼鏡.
      Pendant que je m’étonnais de tout cela, M. Hamel était monté dans sa chaire, et de la même voix douce et grave dont il m’avait reçu, il nous dit :
      - Mes enfants, c’est la dernière fois que je vous fais la classe. L’ordre est venu de Berlin de ne plus enseigner que l’allemand dans les écoles de l’Alsace et de la Lorraine. Le nouveau maître arrive demain. Aujourd’hui, c’est votre dernière leçon de français. Je vous prie d’être bien attentifs.
      正當(dāng)我對這一切感到驚詫莫名時,阿麥爾先生在椅子上坐下,用剛才對我說話的那種既溫和又莊重的聲音,對我們說道:“孩子們,我這是最后一次給你們上課了.柏林來了命令,阿爾薩斯和洛林①兩省的學(xué)校只準(zhǔn)教德語……新的老師明天就到.今天是你們最后一堂法語課.我請你們專心聽講.”
      Ces quelques paroles me bouleversèrent. Ah ! Les misérables, voilà ce qu’ils avaient affiché à la mairie. Ma dernière leçon de français ! Et moi qui savais à peine écrire ! Je n’apprendrais donc jamais ! Il faudrait donc en rester là ! Comme je m’en voulais maintenant du temps perdu, des classes manquées à courir les nids ou à faire des glissades sur la Saar ! Mes livres que tout à l’heure encore je trouvais si ennuyeux, si lourds à porter, ma grammaire, mon histoire sainte me semblaient à présent de vieux amis qui me feraient beaucoup de peine à quitter.
      這幾句話使我驚呆了.啊!這些壞蛋,他們貼在村政府布告欄上的就是這個消息.
      我的最后一堂法語課!……我只是剛剛學(xué)會寫字!今后永遠(yuǎn)也學(xué)不到法語!法語就到此為止了!我現(xiàn)在是多么悔恨自己蹉跎光陰啊!悔恨自己從前逃課去掏鳥窩,去薩爾河溜冰!我的那些書,我的語法課本,我的神圣的歷史書,剛才背在身上還覺得那么討厭,那么沉重,現(xiàn)在卻像老朋友一樣,讓我難舍難分.
      C’est comme M. Hamel. L’idée qu’il allait partir, que je ne le verrais plus, me faisait oublier les punitions, les coups de règle. Pauvre homme !
      還有阿麥爾先生.一想到他就要走了,再也見不到了,我就忘記了以前的處懲和挨打.可憐的人!
      C’est en l’honneur de cette dernière classe qu’il avait mis ses beaux habits du dimanche, et maintenant je comprenais pourquoi ces vieux du village étaient venus s’asseoir au bout de la salle. Cela semblait dire qu’ils regrettaient de ne pas y être venus plus souvent, à dette école. C’était aussi comme une façon de remercier notre maître de ses quarante ans de bons services, et de rendre leurs devoirs à la patrie qui s’en allait...
      他身著漂亮的節(jié)日盛裝,為的是慶賀這最后的一堂課.現(xiàn)在,我明白了為什么村里的老人都坐在教室后面.這好像在說,他們后悔從前不常來學(xué)校.這也像是對我們的老師四十年的優(yōu)秀教學(xué),對今后不屬于他們的國土表示他們的敬意的一種方式……”
      J’en étais là de mes réflexions, quand j’entendis appeler mon nom. C’était mon tour de réciter. Que n’aurais-je pas donné pour pouvoir dire tout au long cette fameuse règle des participes, bien haut, bien clair, sans une faute? Mais je m’embrouillai aux premiers mots, et je restai debout à me balancer dans mon banc, le coeur gros, sans oser lever la tête. J’entendais M. Hamel qui me parlait :
      我正限于沉思之中,突然我聽見叫我的名字.輪到我背分詞規(guī)則了.要是我能把這條重要的分詞規(guī)則大聲、清晰、準(zhǔn)確無誤地從頭背到尾,有什么代價我不愿付出呢?但是,我連開始的那些詞都搞不清楚.我站在凳子前面,左搖右晃,心里難受極了,不敢抬頭.我聽見阿麥爾先生說話:
      « Je ne te gronderai pas, mon petit Franz, tu dois être assez puni... voilà ce que c’est. Tous les jours on se dit : "Bah ! j’ai bien le temps... J’apprendrai demain." Et puis tu vois ce qui arrive... Ah ! ça a été le grand malheur de notre Alsace de toujours remettre son instruction à demain. Maintenant ces gens-là sont en droit de nous dire : "Comment ! Vous prétendiez être Français, et vous ne savez ni lire ni écrire votre langue !" Dans tout ça, mon pauvre Franz, ce n’est pas encore toi le plus coupable. Nous avons tous notre bonne part de reproches à nous faire.
      “我不責(zé)備你,我的小弗朗茨,你可能受夠了懲罰……事情就是如此.每天,我們都對自己說:算了吧!我有的是時間.我明天再學(xué).現(xiàn)在,你知道出了什么事……唉!我們阿爾薩斯人的最大不幸就是把教育拖延到明天.現(xiàn)在,那些人有權(quán)利對我們說:‘怎么!你們聲稱自己是法國人,可你們即不會說也不會寫你們的語言!’……我可憐的弗朗茨,造成所有這一切,責(zé)任最大的并不是你.我們每個人都有許多應(yīng)該責(zé)備自己的地方.
      « Vos parents n’ont pas assez tenu à vous voir instruits. Ils aimaient mieux vous envoyer travailler à la terre ou aux filatures pour avoir quelques sous de plus. Moi-même, n’ai-je rien à me reprocher ? Est-ce que je ne vous ai pas souvent fait arroser mon jardin au lieu de travailler ? Et quand je voulais aller pêcher des truites, est-ce que je me gênais pour vous donner congé ?... »
      “你們的父母沒有盡心讓你們好好讀書.他們寧愿把你們打發(fā)到田里或紗廠里去干活,為的是多掙幾個錢.我自己呢,難道我一點也沒有應(yīng)該責(zé)備自己的地方嗎?我不也是經(jīng)常讓你們到我的花園澆水以此代替學(xué)習(xí)嗎?當(dāng)我想釣鱒魚的時候,我不是隨隨便便就給你們放假嗎?”
      Alors, d’une chose à l’autre, M. Hamel se mit à nous parler de la langue française, disant que c’était la plus belle langue du monde, la plus claire, la plus solide ; qu’il fallait la garder entre nous et ne jamais l’oublier, parce que, quand un peuple tombe esclave, tant qu’il tient bien sa langue, c’est comme s’il tenait la clef de sa prison... puis il prit une grammaire et nous lut notre leçon. J’étais étonné de voir comme je comprenais. Tout ce qu’il disait me semblait facile, facile. Je crois aussi que je n’avais jamais si bien écouté et que lui non plus n’avait jamais mis autant de patience à ses explications. On aurait dit qu’avant de s’en aller le pauvre homme voulait nous donner tout son savoir, nous le faire entrer dans la tête d’un seul coup.
      阿麥爾先生從一件事談到另一件事,然后開始給我們講法語,他說,法語是世界上最優(yōu)美的語言,是最清晰的語言,最嚴(yán)謹(jǐn)?shù)恼Z言,我們應(yīng)該掌握它,永遠(yuǎn)也不要忘記,因為,當(dāng)一個民族淪為奴隸時,只要它好好地保存自己的語言,就好像掌握了打開監(jiān)牢的鑰匙……然后,他拿了一本語法書,我們開始朗誦課文.令我吃驚的是,我竟理解得這么透徹.他所講的一切對我都顯得很容易,很容易.我同樣覺得,我還從來沒有這么認(rèn)真聽講過,他也從來沒有這樣耐心講解過.這個可憐的人,仿佛想在離開這里以前,把他全部的知識都灌輸給我們,讓我們一下子掌握這些知識.
      La leçon finie, on passa à l’écriture. Pour ce jour-là, M. Hamel nous avait préparé des exemples tout neufs, sur lesquels était écrit en belle ronde :France, Alsace, France, Alsace. Cela faisait comme des petits drapeaux qui flottaient tout autour de la classe, pendus à la tringle de nos pupitres. Il fallait voir comme chacun s’appliquait, et quel silence ! On n’entendait rien que le grincement des plumes sur le papier. Un moment des hannetons entrèrent ; mais personne n’y fit attention, pas même les tout-petits qui s’appliquaient à tracer leurs bâtons, avec un coeur, une conscience, comme si cela encore était du français... Sur la toiture de l’école, des pigeons roucoulaient tout bas, et je me disais en les écoutant :
      « Est-ce qu’on ne va pas les obliger à chanter en allemand, eux aussi ? »
      課文講解完了,我們開始練習(xí)寫字.這一天,阿麥爾先生為我們準(zhǔn)備了許多嶄新的字卡樣,上面用美麗的圓體字寫著:法蘭西,阿爾薩斯,法蘭西,阿爾薩斯.這些字帖卡片懸掛在我們課桌的金屬桿上,就像許多小旗在教室里飄揚.該知道每個人都是那樣聚精會神,教室里是那樣寂靜無聲!只聽得見筆尖在紙上的沙沙聲.有一回,幾只金龜子跑進了教室,但是誰也不去注意它們,連年齡最小的也不例外,他們正專心致志地練直杠筆劃,仿佛這些筆劃也是法語……學(xué)校的屋頂上,鴿子低聲地咕咕地叫著,我一邊聽,一邊尋思:“他們該不會強迫這些鴿子用德語唱歌吧?”
      De temps en temps, quand je levais les yeux de dessus ma page, je voyais M. Hamel immobile dans sa chaire et fixant les objets autour de lui, comme s’il avait voulu emporter dans son regard toute sa petite maison d’école... Pensez ! depuis quarante ans, il était là à la même place, avec sa cour en face de lui et sa classe toute pareille. Seulement les bancs, les pupitres s’étaient polis, frottés par l’usage ; les noyers de la cour avaient grandi, et le houblon qu’il avait planté lui-même enguirlandait maintenant les fenêtres jusqu’au toit. Quel crève-coeur ça devait être pour ce pauvre homme de quitter toutes ces choses, et d’entendre sa soeur qui allait, venait, dans la chambre au-dessus, en train de fermer leurs malles ! Car ils devaient partir le lendemain, s’en aller du pays pour toujours.
      我時不時地從書本上抬起眼睛,看見阿麥爾先生一動不動地坐在椅子上,注視著周圍的一切東西,仿佛要把這個小小教室里的一切都裝進目光里帶走……可想而知!四十年來,他一直呆在這個地方,守著對面的院子和一直沒有變樣的教室.唯獨教室里的凳子、課桌被學(xué)生磨光滑了;院子里的胡桃樹長高了,他自己親手種下的那棵啤酒花如今爬滿了窗戶,爬上了屋頂.這個可憐的人聽到他妹妹在樓上的臥室里來來回回地收拾行李,想到自己就要告別眼前的一切,這對他來說是多么傷心難過的事啊!因為,他們明天就要動身了,永遠(yuǎn)離開自己的家鄉(xiāng).
      Tout de même, il eut le courage de nous faire la classe jusqu’au bout. Après l’écriture, nous eûmes la leçon d’histoire ; ensuite les petits chantèrent tous ensemble le BA BE BI BO BU. Là-bas, au fond de la salle, le vieux Hauser avait mis ses lunettes, et, tenant son abécédaire à deux mains, il épelait les lettres avec eux. On voyait qu’il s’appliquait lui aussi : sa voix tremblait d’émotion, et c’était si drôle de l’entendre, que nous avions tous envie de rire et de pleurer. Ah ! je m’en souviendrai de cette dernière classe...
      他竟然還有勇氣把我們的課上完.習(xí)字過后,我們上了歷史課;接著小家伙們一起唱起了Ba Be Bi Bo Bu.教室后頭,奧澤爾老人戴上了眼鏡,兩手捧著識字課本,跟我們一起拼讀.我發(fā)現(xiàn)他也一樣專心,他的聲音由于激動而顫抖,聽起來很滑稽,叫我們又想笑又想哭.噢!我將永遠(yuǎn)也不會忘記這最后的一課……
      Tout à coup l’horloge de l’église sonna midi, puis l’angélus. Au même moment, les trompettes des Prussiens qui revenaient de l’exercice éclatèrent sous nos fenêtres... M. Hamel se leva, tout pâle, dans sa chaire. Jamais, il ne m’avait paru si grand.
      突然,教堂的鐘聲敲了十二下,而后是祈禱的鐘聲.與此同時,普魯士士兵的操練完回營的號聲在我們的窗戶下回響……阿麥爾先生從椅子上站了起來,面色十分蒼白.他在我的心目中,從來也沒有顯得這么高大.
      « Mes amis, dit-il, mes, je... je... »
      Mais quelque chose l’étouffait. Il ne pouvait pas achever sa phrase.
      Alors il se tourna vers le tableau, prit un morceau de craie et, en appuyant de toutes ses forces, il écrivit aussi gros qu’il put :
      « VIVE LA FRANCE ! »
      Puis il resta là, la tête appuyée au mur, et, sans parler, avec sa main, il nous faisait signe :
      « C’est fini... allez-vous-en. »
      “我的朋友們,”他說道,“我的朋友們,我……我……”但是,有什么東西堵住了他的喉嚨.他沒能說完這句話.這時,他轉(zhuǎn)過身子,拿起一截粉筆,使盡了全身力氣,在黑板上盡可能大地寫下幾個字:
      “法蘭西萬歲!”
      然后,他呆在那里,頭靠著墻壁,一句話也不說,只是用手向我們示意:
      “課完了……你們走吧.”
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